J-4 - Ligne droite effrénée
Ca y est ! Nath et JC sont dans ce qu’on a coutume d’appeler la dernière ligne droite. Le chemin a démarré de loin, notre jeune couple a pris son temps. Experts du sprint lors des premiers moments de leur relation, Nath et JC ont décidé de se muer en coureurs de fond. A leur rythme, ils ont mené une course régulière. Nath a souvent servi de lièvre pour entraîner le diésel JC dans son sillage. Mais à force de volonté, de sérieux mais aussi d’esprit d’initiative, ils arrivent enfin ! Tout le monde les attend sur la ligne d’arrivée. Dans la dernière étape de leur aventure, ils sont désormais en point de mire.
Arrivés lundi soir de Paris jusque dans le Nord, ils ont du affronter une embûche au début de cette semaine si importante. Alors que Jean-Côme déguste un Champagne offert par ses adorables collègues, Nathalie est à Colombes et se prépare. Rendez-vous à la gare du Nord ! JC remercie ses collègues avec émotion pour toutes leurs attentions très touchantes (en plus, il n’avait vraiment rien vu venir !), Nath part prendre son train, chargée comme un mulet, avec Cassiopée miaulant dans sa caisse. JC s’inquiète de l’heure, prend son paquetage et remercie encore ses généreux collègues, Bouchra, Coralie, David, Amélie, Florian, Florence, Franck, Julie, Christelle, Virginie, Nathalie, Laurent, Claudie, Brigitte, Claudie… Au même moment, Nath s’inquiète de voir d’énormes retards sur le RER E.
C’est l’emballement final dans cette dernière ligne droite. JC court de métro 9 en métro 4, Nath de RER en RER, pour trouver le premier qui partira. JC arrive à 19h18 pour 19h22, essaie de négocier avec le contrôleur du TGV pour attendre 1 à 2 minutes à cause des retards du RER E. Nath donne tout ce qu’elle a. JC attend en début de quai. Au moment où il aperçoit Nath haletante, rouge comme un nordiste au soleil, il voit les portes du TGV se fermer. Il hurle de toutes ses forces. Tout le monde le prend pour un fou. Nath s’effondre d’épuisement.
Prochain TGV pour Douai, 1h30 d’attente. Avec Cassiopée qui râle dans sa caisse, ça ne va pas le faire. Un TGV part à 19h28 pour Lille, ils vont négocier avec le contrôleur. Des yeux de chien battu pour JC, une tête rouge pivoine pour Nath, l’homme à la casquette accepte. Il s’engouffrent quand le sifflet retentit. Et comble de générosité de cette journée, JC’s brother Stéphane vient les chercher à Lille (45 minutes de route au lieu de 25 pour Douai).
Quelle fin de journée !